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Focus sur l'isolation phonique

L’isolation phonique permet de supprimer (ou tout du moins d’atténuer) la propagation des bruits intérieurs ou extérieurs d’un logement. Elle permet de diminuer les échanges sonores entre le lieu traité et son environnement. Il est possible de procéder à des travaux d’isolation phonique pour les murs, le sol ou le plafond.

Afin de comprendre l’isolation phonique d’un logement, il faut tout d’abord comprendre comment se propage le son.

Le bruit et les éléments

Le son résulte d’une vibration de l’air. Il s’agit d’une onde de pression caractérisée par son intensité (que l’on mesure en décibels), sa fréquence (que l’on mesure en Hz), et sa durée. La diffusion du son repose sur une variation de pression depuis la source. Le son se diffuse à travers l’air, mais aussi à travers les matériaux. En fonction des propriétés de ces matériaux, il conduira plus ou moins bien un son.

La loi masse-ressort-masse

Un autre principe à connaître est celui de la loi masse-ressort-masse. En interposant un élément ressort (air ou isolant souple) entre deux masses, telles que le mur d’origine et une plaque de plâtre, on peut améliorer davantage l’isolation phonique. En effet, le ressort absorbe les ondes sonores qui créent des vibrations en passant par la première masse, et la seconde masse les reçoit amorties. Dans le domaine de l’isolation phonique, ces deux principes s’utilisent pour la technique dite du “ sandwich “.

La désolidarisation

Une autre technique d’isolation phonique est celle de la désolidarisation. Elle consiste à construire les plafonds, murs et planchers en les dissociant des murs déjà existants afin de les isoler des vibrations.

Une nuisance sonore indique une pollution sonore à répétition, atteignant un niveau sonore élevé. 

Des  nuisances venant de l’extérieur

Au quotidien, ces nuisances peuvent être un important facteur de stress, atténuant considérablement le confort et la sérénité d’un logement. Cette pollution sonore peut provenir de l’extérieur (passage de trains, trafic pédestre, avions, autoroutes, voisins…) ou même de l’intérieur du logement (plancher qui grince, enfants qui chahutent…). Dans 80% des cas, précisons que le bruit provient des transports.

Celles produites par le logement

Les nuisances sonores se retrouvent particulièrement dans les constructions anciennes, car il n’existait jadis aucune norme en matière d’isolation phonique. Le phénomène constitue un problème récurrent dans les quartiers les plus animés des grandes villes, où les passants peuvent parfois faire du bruit toute la nuit durant.

Les nuisances du voisinage

Dans certains cas, comme celui d’un voisin un peu trop bruyant, on peut de régler le problème de façon courtoise ou en faisant appel à la justice. Cependant, il faudra parfois remédier au problème en améliorant l’isolation phonique de la propriété.

La différence entre les types de bruits représente un autre élément à prendre en compte dans la propagation du son. On distingue en effet les bruits aériens, les bruits solidiens (d’impact) et les bruits d’équipement. Exprimées en utilisant différents indices de performance de réduction de bruit, les propriétés isolantes des matériaux de constructions et d’isolation varient en fonction du type de bruit. Dans tous les cas, ces indices sont normalisés dans l’Union européenne pour permettre de comparer tous les matériaux et éléments de construction.

Les bruits aériens

Les bruits aériens peuvent provenir de l’intérieur ou de l’extérieur. Ils passent sous les portes, par les interstices des fenêtres, ou encore par les coffres de volets roulants. Par exemple, il peut s’agir des bruits de conversation. Ils apparaissent dans l’air, et s’y propagent directement. Ils traversent les murs, cloisons et planchers via les vides d’air pouvant exister. Pour les bruits aériens, on utilise l’indice d’affaiblissement acoustique Rw exprimé en dB. Plus cet indice augmente en valeur, plus la performance d’affaiblissement du matériau s’élève.

Bruits solidiens ou bruits de chocs

Les bruits solidiens surgissent en cas de chocs sur une paroi ou un plancher : chute, déplacement d’objet, choc de talon… ils s’assimilent donc à des bruits de provenance extérieure qui se propagent par la structure du bâtiment. Ils passent au travers des parois qui les véhiculent par choc direct puis par vibration. Cette diffusion du son s’appelle transmission. Pour la résistance aux bruits de choc ou d’impact, on utilise l’indice d’efficacité aux bruits de choc Lw exprimé en dB.

Bruits d’équipements

Enfin, comme leur nom l’indique, les bruits d’équipements proviennent des équipements divers du domicile : chaudière, tuyauterie, ventilation… il s’agit donc de bruits en provenance de l’intérieur du bâtiment.

Les mesures de performances acoustiques étant régies par la réglementation européenne, on utilise désormais un unique indice d’évaluation pour tous les différents types de bruit. En fonction de leur exposition au bruit généré par les infrastructures de transports terrestres, les bâtiments se classent du niveau 1 à 5. Le niveau 1 constitue le niveau d’exposition le plus élevé : 81 dB.

Afin de choisir l’isolation phonique adaptée, il est important de mesurer le niveau de bruit perçu. Pour mesurer le niveau de bruit, on utilise une échelle de 10 à 130 décibels. Au-delà de 70 dB, on considère comme franchi le seuil du  » très bruyant « .

Le choix de l’isolant va dépendre de la performance recherchée. Imaginons par exemple que le son émis par la chaîne hi-fi du voisin se perçoit dans votre salon avec un niveau de 70 décibels. Si vous visez un confort de 30 décibels (ambiance très calme), vous devez trouver une solution d’isolation phonique permettant un affaiblissement de 40 décibels (70-40 = 30). Toutefois, on conseille généralement de choisir une performance supérieure à l’objectif visé à hauteur de 5 décibels. Pour cause, la performance d’un isolant mesurée en laboratoire diffère des résultats mesurés “ in situ “ après la pose.

Pour déterminer la solution appropriée, il suffit de prendre en compte le niveau de correction visé, le type de bruit à l’origine de la nuisance, et le cheminement dans la structure. En fonction de cette situation et de la nature des parois, on pourra alors choisir l’isolant idéal.

La NRA (Nouvelle Réglementation Européenne) s’applique à tous les bâtiments d’habitation neufs dont le permis de construire a été déposé à partir de janvier 1996. Elle vise à évaluer les mesures d’isolation en décibels, et à contrôler le logement une fois les travaux achevés.

En fonction du type de logement, elle impose différentes règles. Les maisons individuelles indépendantes doivent uniquement se soumettre à une obligation d’isolation aux bruits extérieurs (avions, trafic ferroviaire, trafic routier…).

En revanche, les maisons jumelées, mitoyennes ou en bande doivent se conformer à davantage d’obligations. Elles doivent non seulement être isolées aux bruits aériens extérieurs, mais aussi aux bruits aériens et aux bruits d’impact transmissibles d’un logement à l’autre. Pour l’habitat collectif, on note les mêmes contraintes.
Pour les bâtiments dont la demande de permis a été déposée à partir du 1er janvier 2000, il faudra prendre en compte de nouvelles dispositions de la NRA. L’isolation acoustique entre les logements doit être renforcée, y compris les parties communes et les dépendances. Les bruits d’équipements dans les cuisines et les pièces principales doivent également être réduits.

Les façades doivent offrir un isolement minimum de 30 dB contre les bruits extérieurs (35dB pour les façades donnant sur des voies classées). Le niveau maximum des bruits d’impact accepté passe quant à lui de 70 à 65 dB.

Compte tenu des nombreux facteurs à prendre en compte pour comprendre la propagation du son qui mène aux nuisances sonores, avant de procéder aux travaux d’isolation phonique, il faut contacter un acousticien pour réaliser un diagnostic phonique du logement. Ce dernier étudiera les matériaux, le mode de diffusion des sons, leur nature et leur origine afin de déterminer la paroi à traiter par laquelle le son se propage.

En fonction de la nature de la paroi à traiter (parpaings, briques, béton, plâtre, plancher, cloisons alvéolaires…), l’acousticien proposera la technique et le matériau isolant le plus adapté à votre situation et à votre budget.

Parmi les isolants phoniques les plus utilisés, on compte la laine de verre. Ce matériau doit sa popularité à sa capacité d’absorption. Même de faibles épaisseurs suffisent à assurer une bonne isolation phonique. Il convient particulièrement pour la correction acoustique. D’ailleurs, ce matériau s’utilise souvent pour la conception de studios musicaux.

Laine de roche

Un autre matériau couramment utilisé est la laine de roche, également utilisé pour l’isolation thermique. Cet isolant absorbe les sons, et réduit également fortement les bruits d’impact. Il constitue donc une solution idéale pour l’isolation phonique. La laine de mouton présente une alternative écologique aux laines de verre et de roche, mais il se vend à un prix nettement plus élevé.

Mousse composite

Egalement très populaire, la mousse composite polyuréthane combine d’excellentes performances thermiques avec d’importantes capacités d’isolation phonique. Toutefois, son principal avantage reste sa légèreté. Cependant, on évitera d’utiliser ce matériau pour des projets nécessitant une isolation phonique parfaite.

Liège

Le liège fait, lui aussi, un excellent isolant phonique. Il peut être utilisé pour l’isolation des murs, mais aussi des sols et plafonds. Il présente la particularité avantageuse d’être imputrescible, et permet aussi de réguler l’humidité et d’assurer l’isolation thermique. Ainsi, il se prête bien aux pièces humides. Avec 10 mm de liège, on peut réduire les sons d’impact à hauteur de 20 dB en moyenne. En ce qui concerne les sons aériens, les aigus peuvent être réduits de 82%, les médiums de 52% et les basses de 12%. Le principal défaut du liège est qu’il manque de souplesse par rapport aux laines.

Ouate de cellulose

La ouate de cellulose est un très bon isolant phonique naturel. Avec 45mm, il peut réduire les sons d’impact de 47dB en moyenne. Avec 100mm, la réduction dépasse les 60dB. Cet isolant souple et abordable peut aussi être utilisé pour l’isolation thermique. Toutefois, il présente plusieurs inconvénients. Par exemple, il s’adapte mal aux lieux humides, et il est aussi combustible. Cet isolant convient particulièrement aux cloisons et aux faux plafonds.

Coton

De son côté, le coton est un autre isolant naturel sain et non irritant. Avec 50 mm de coton, il est possible de réduire les bruits d’impact à hauteur de 42dB ou plus. Les sons aériens quant à eux peuvent être réduits de 95%. Ce matériau est souple, et non inflammable. En revanche, il est vulnérable à l’humidité et comporte du polyester.

Fibre de bois

Si vous recherchez un isolant 100% naturel, la fibre de bois est également un bon choix. Il s’agit d’un matériau non inflammable, pouvant être utilisé aussi bien pour l’isolation phonique que pour l’isolation thermique. En revanche, il manque de souplesse et n’est pas adapté aux pièces humides. La fibre de bois est idéale pour l’isolation d’une toiture ou d’un sol. Une alternative est la fibre de coco, qui présente les mêmes propriétés.

Fermacell

En complément d’un autre matériau, il est possible d’utiliser des plaques de Fermacell. Ce matériau écologique permet de réduire les sons d’impact à hauteur de 46dB ou plus. Il présente l’avantage d’être naturel, et non inflammable. En revanche, il s’agit d’un produit rigide et vulnérable à l’humidité.

Aérogel

L’isolant phonique le plus efficace est sans nul doute l’aérogel. Malheureusement, avec un prix de plus de 1000 euros au mètre carré, cet isolant est bien trop cher pour les particuliers. Dans le futur, il pourrait toutefois devenir l’isolant phonique le plus utilisé.

La mousse de polyuréthane composite

Bien qu’elle ne soit pas la plus performante des isolants phoniques, la mousse composite en polyuréthane convient très bien dans certaines situations. Elle bénéficie d’une grande légèreté pour une installation aisée et assure une bonne correction acoustique dans le cadre des rénovations. Résistant dans le temps, ce matériau peut en même temps garantir une l’isolation thermique d’une habitation.

La laine naturelle

Ce sont les laines de lin, de chanvre ou de mouton. Les acousticiens ne recommandent pas vraiment ce type de matériau quand on souhaite une performance accrue en isolation acoustique. Ce, à cause de la performance limitée de ces laines naturelles. Mais ces isolants d’origine naturelle savent se montrer utiles si on a besoin de limiter la propagation des bruits, en procurant des résultats modérés. On peut bien entendu les compléter avec des revêtements procurant des performances supérieures pour avoir des résultats appréciables au niveau acoustique et phonique.

La laine de verre

Utilisée aussi bien en construction qu’en rénovation, la laine de verre offre des qualités d’isolation phonique éprouvées. Son épaisseur reste intacte durant une dizaine d’années, conférant une performance stable. Pour cette raison, elle est très adulée pour effectuer les corrections acoustiques dans les studios et les petits appartements. Son principal atout réside dans sa structure poreuse et élastique autorisant une atténuation des bruits aériens et des bruits de chocs.

Une fois le matériau sélectionné, il est temps de choisir la technique de pose.

Isolation phonique des murs et cloisons

Pour l’isolation phonique des murs et cloisons, on peut utiliser des panneaux sandwich prêts à l’emploi d’une épaisseur de 4 à 10 centimètres avec un parement en plaque de plâtre. Cette solution présente l’avantage d’être facile à poser, en utilisant des plots de colle.

Il est aussi possible de poser l’isolant sur l’ossature métallique et de compléter avec une plaque de plâtre. L’isolation peut être renforcée à l’aide d’une lame d’air entre les profilés et la paroi existante. Cette technique peut aussi être utilisée pour les murs et plafonds.

Une autre technique est celle de la contre-cloison maçonnée. L’isolant est alors posé sur la paroi d’origine, puis dissimulé par une cloison. Cette cloison peut être constituée de brique, de béton cellulaire ou des carreaux de plâtre. Pour désolidariser du bâti, on utilise une bande élastomère.

Isolation phonique des sols

Pour l’isolation phonique des sols, plusieurs approches sont également envisageables. Il est possible de poser un revêtement de type moquette épaisse ou parquet flottant. Un faux plafond incorporant un isolant peut aussi être posé sur l’ossature.

Vous pouvez aussi utiliser une dalle flottante, à savoir une couche isolante recouverte d’une dalle en béton armé désolidarisée des murs. Cette technique est plus compliquée à mettre en place, mais propose des performances acoustiques supérieures. Il est toutefois nécessaire de disposer d’une hauteur de plafond suffisante. De plus, bien souvent, cette technique impose une recoupe des portes.

Isolation phonique des fenêtres

Pour l’isolation phonique des fenêtres, il est important d’effectuer plusieurs vérifications avant de procéder. Tout d’abord, la menuiserie doit impérativement être en bon état. Les châssis ne doivent pas être disjoints, car des interstices laisseront alors s’infiltrer les bruits aériens. Dans cette situation, vous pouvez poser des joints.

L’isolation phonique de vos fenêtres dépend à la fois du matériau de la structure que du vitrage. Le vitrage le plus performant est le vitrage à isolation renforcée (VIR), offrant une performance de réduction de 40 dB. Le double vitrage asymétrique (type 10-6-4) est également très performant avec un isolement de 35 dB. En revanche, le double vitrage classique (type 4-6-4 ou 4-12-3) est en revanche plus intéressant pour l’isolation thermique que pour l’isolation phonique.

Précisons que l’installation de fenêtres neuves donne droit à un crédit d’impôt calculé sur le prix TTC hors mise en oeuvre. Ce crédit peut être accordé (sous conditions) aux propriétaires ainsi qu’aux locataires), mais ne concerne que les résidences principales achevées depuis au moins deux ans.

Chaque pièce requiert un niveau de confort acoustique. Toutefois, cela dépendra de la fonction qu’elle occupe dans la maison. L’isolation phonique de la chambre à coucher devrait être beaucoup plus optimisée que celle du salon ou de la cuisine par exemple. Malheureusement, les bruits font partie du quotidien et difficile de s’en débarrasser pour de bon. Pour mieux réussir son projet d’isolation phonique, connaître les niveaux sonores de chaque pièce d’un logement est, donc de mise.

Pour la zone dite « silence » (espace de tranquillité : chambre à coucher, salle de repos ou de détente), on conseille de limiter le bruit reçu à 20 dB. La zone « calme », elle, nécessite une limitation sonore à 35 décibels. Ici, on fait référence au bureau et lieu de travail où les occupants ont besoin de calme pour se concentrer. Quant à la zone « conviviale », notamment le séjour, la salle à manger et la cuisine, la limitation sonore est à 15 décibels. Ces chiffres peuvent varier en fonction de la sensibilité de chacun. Autrement dit, le confort acoustique relève de la perception du bruit propre à chaque individu.

Parce que les ondes sonores passent à travers les parois ainsi que les ponts thermiques, il est souvent indispensable d’associer plusieurs dispositifs pour assurer l’isolation phonique. Dans l’optique de dompter les bruits, il est ainsi de bon usage de :

  • Poser un faux plafond désolidarisé du vrai pour contrer les bruits d’impact générés par l’étage du dessus comme les bruits de pas. Ce sont 25 dB  de gagné.
  • Renforcer l’isolation phonique des murs avec de la peinture acoustique ou des plaques acoustiques minces prêtes à poser. Le doublage sur ossature métallique et la contre-cloison en plâtre sont autant de solutions d’isolation phonique pour le mur.
  • Changer les fenêtres avec des doubles vitrages d’épaisseurs différentes ou des vitrages à isolation renforcée. Choisissez idéalement des ouvrants à la française.
  • Revoir l’étanchéité des fenêtres en changeant leurs joints avec des joints en caoutchouc ou en silicone.
  • Procéder à l’isolation phonique de la porte d’entrée par calfeutrage. Le choix d’une porte blindée très lourde est aussi une meilleure alternative. L’autre solution consiste à installer un rideau acoustique. Et la dernière astuce pour l’isolation phonique de la porte est le capitonnage.
  • Absorber les sons en posant d’un grand tapis, d’une sous-couche ou d’une moquette. Notons qu’un tapis permet de gagner 10 décibels, tandis qu’une moquette d’une certaine épaisseur réduit les sons d’environ 20 dB. Ce qui n’est déjà pas mal.

Quand l’isolation phonique a pour objectif de supprimer les nuisances sonores émanant de l’extérieur, l’isolation acoustique, ou précisément la correction acoustique vise à ajuster la sonorité dans une pièce. Pour ce second cas de figure, il ne faut pas que l’énergie sonore à l’intérieur de l’habitation ne se propage à l’excès. A cet effet, l’opération va consister à limiter les réverbérations sonores par l’abaissement du temps de diffusion sur les parois sur trouvant sur leur chemin.

Contrairement à l’isolation phonique, l’isolation acoustique consistera donc à corriger qu’à supprimer les nuisances sonores. Elle s’exprime par l’indice d’absorption acoustique indiquée par aW. L’opération aura pour résultat une baisse sensible de l’effet echo. L’isolation phonique en revanche sera indispensable pour se prémunir des bruits dits « aériens », dont la transmission se fait d’une pièce à l’autre de l’habitation.

Les exemples les plus courants sont les conversations, les bruits de télé ou de radio, pouvant être particulièrement incommodants quand ils sont vécus quotidiennement. Souvent reléguées au second plan, les portes et les cloisons doivent aussi faire l’objet d’attentions particulières. Il en est de même pour les vitrages et les fenêtres qui sont des zones stratégiques. Pour les cloisons, les doublages phoniques reposant sur le principe masse-ressort-masse sont particulièrement efficaces. Pour les fenêtres, le double ou triple vitrage est incontournable.

Isolation phonique : prix du diagnostic et des matériaux

Un spécialiste en acoustique ou acousticien peut vous recommander les solutions assorties aux meilleurs matériaux d’isolation phonique pour des résultats optimaux. Si un diagnostic acoustique simple va de 100 à 150 euros, le prix des études approfondies peut s’envoler jusque dans les 2000 euros. Les solutions d’isolation phonique sont pléthores.

Quelques indications de prix vous donneront une idée sur le budget à mobiliser sur ce projet. A savoir, la laine de roche coûte à l’achat entre 5 à 10 euros et la laine de verre 3,5 à 8 euros. La fibre de bois est entre 12 à 20 euros. La cellulose est entre 16 à 20 euros. Le liège expansé se tarife à 10, voire 30 euros. Ces prix s’entendent au m².

L’isolation phonique d’une pièce et son prix

L’isolation phonique d’une pièce se calcule en tenant compte des matériaux et de leurs performances, du prix de l’installation et la complexité du projet. La nécessité d’une dépose ainsi que le métré des murs et des parois à isoler vont aussi influer sur la note finale. Mais en général, l’isolation acoustique des murs intérieurs se tarife à 20 jusqu’à 40 euros le m². Ce sera entre 40 à 50 euros/m² si le chantier concerne un comble habitable. Les combles perdus quant à eux s’isolent pour 12 à 14 euros/m². Avant tout engagement, assurez-vous d’avoir en possession un devis signé pour savoir exactement ce à quoi vous vous exposez.

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